Paris m′a enervé ce week-end… Chargée d′un je-ne-sais-quoi d′éléctrique, de stressant. C′est sale. Les gens jettent leurs papiers partout et les chiens se soulagent à tout-va. Ca pue. A la station Madeleine, en tous cas, les fuites des égoûts donnent à l′ensemble un air vicié chargé. Trop de gens, qui courent, qui ne sourient pas ; trop de futilités des foules. Trop de mouvements. Et là, un distributeur qui marche pas, et là un agent malpoli. Le RER. Je ne l′avais pas pris depuis longtemps, mais rien ne change : toujours extrêmement en retard, et les infos toujours aussi inexistantes. Les gens sont de plus en plus pauvres. Alors que les loyers et les prix du quotidien flambent, Paris s′isole et s′embourgeoise. J′ai croisé cinq quêteurs en deux jours. Un journal par-ci, une pièce par-là. J′ai donné une fois, mais pour combien de fois où je ne donne pas ? Et je passe pour un méchant, pour un pas beau, un égoïste… Je ne peux pas donner à chaque fois qu′on me le demande. Que font les pouvoirs publics. La misère est là. Paris s′embourgeoise mais la misère grandit. Un fossé. Un paradoxe.

Pourtant le soir, la nuit, je retrouve le Paris calme et joli. Je l′arpente à pieds de long en large, ne cessant d′admirer ses rues et ses canaux. J′aime Paris la nuit, j′y trouve une sérénité. Quand je marche dans ses entrailles, je pense à des choses, des gens, et c′est agréable. Pourquoi Paris n′est pas comme ça tout le temps ? Un paradoxe, je vous dis…

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