La lumière grise vespérale d’un dimanche de décembre, propice aux trucmucheries poético-bizzaroïdes…
C’était samedi. La semaine dernière. Midi.
J’étais au volant de ma voiture, conduisant sur un chemin d’ordre pavlovien à propos duquel mon cerveau possédait une feuille de route impeccable. J’avais eu une nuit de sommeil du genre réparateur, absolument pas troublée par une soirée et une pizza fort peu sveltes. Un fier soleil d’hiver frappait le pare-brise et envahissait l’habitacle. J’éternuais, évidemment, étais aveuglé, également. L’astre procurait une douce chaleur sur ma peau, et inondait mon corps tordu et ma tête torturée, d’un sentiment de bien-être mêlé d’apaisement, alors qu’un standard du rock (doux barbu de Nazareth – « standard » – quel mot étrange) paradait dans mes conduits auditifs avec tous les laissez-passer en vigueur.
Et c’est arrivé…
Une onde, une once, une brise, une lueur de bonheur m’a traversé. Pour rien.
Un instant fugace, un moment furtif de contentement, de ceux qui vous font dire que finalement vous pouvez être heureux, après tout. Pour rien.
J’ai été surpris moi-même ; je ne croyais plus cela possible, du moins pas dans un futur imaginable.
Alors j’ai souri à mon reflet dans le rétroviseur central. Pour rien.
Je savais que quand reviendraient les ténèbres, je pourrais lancer un rire sardonique à la face de la mélancolie narcoleptique… Pour rire.
Aaah, ce sont ces petits moments-là qui donnent à la vie tout son sens. Ils sont rares, mais qu’est-ce qu’ils font du bien.
j’adore tout ses petits rien qui font la vie si belle.
Ouai ça me fait ça aussi devant « Scrubs » le vendredi soir
Hé hé je suis bien contente de voir que je ne suis pas la seule à connaitre ce genre de truc … ça se passe toujours seule … dans la nature. Et ensuite, on est prêt à affronter ce que l’on croyait inacceptable et impossible.
Cà, c’est la forme, le bonheur et le moral qui reviennent en toi.
Cette lumière a toujours été présente en toi, elle est en chacun de nous, il suffit simplement de se décontracter un peu pour la laisser nous envahir d’un bien-être indescriptible.
T’inquiète, il y en aura beaucoup d’autres des moments comme celui-là.
Après l’orage vient le beau temps!
Ta maman qui t’aime.
Gros Bisous Mon Grand Bébé.
J’adore.
Pace que je connais.
Pas souvent mais desfois
J’adore.
Et j’en veux d’autres, aussi petits et aussi jolis