Je déambule parmi les foules denses, mais elles me rendent encore plus seul, avec ma mélancolie sur l’épaule gauche. Leur bonheur me rend triste. Ces gens vivants… se cachant l’inéluctabilité de l’écroulement du monde autour d’eux, se voilant leur propre inutilité.

J’ai l’air fatigué. C’est ce qu’on me dit souvent. C’est à demi vrai, mais aussi pratique. Comme un « Ca va ». Le reste est quasi incompréhensible, à la limite de l’ineffable. C’est mon putain de cerveau qui m’épuise à ne presque jamais se résigner à la pause, claquant comme un disque dur en redondance cyclique.

Décidément la « magie » futile en carton-pâte de Noël m’a collé le cafard, cette année…

7 thoughts on “Le Cafard de Noël…”
  1. Aussi loin que ma mémoire se souvienne -c’est dire !-, je ne crois pas avoir connu un seul Noël gai. J’en déduis donc que c’est une fête triste et donc je ne me prends plus la tête. Cette année, j’ai d’ailleurs été servie. De toutes les façons, qui peut passer par la cheminée à part un cafard ?

  2. Cendrinox > un gros corbeau noir, ça passe aussi. Une chauve-souris également.
    Unter > du rhum, certes, mais en compagnie d’un mal rasé et de la demoiselle à la bite dessinée sur la vitre, et ça c’est pas rien.
    Mikaya > moi, il me reste environ 3 semaines de RER D à subir ! Bientôt la quille.

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