La présence du soleil au delà de la fin, drapée dans l’immuable et rassurante existence d’un nuage évocateur dans le vaste ciel, a quelque chose de beau et mélancolique. Pendant une brève pause dans la douloureuse agitation de notre esprit, on se sentirait presque en vie, réel, et en accord avec ce monde en location. On devrait plus souvent avoir les yeux en l’air, jour ou nuit, afin de clarifier notre acuité visuelle figurée, au dessus des écueils éculés et autres étrons portes-guigne. Le ciel joue franc-jeu sur le terminus et se gausse de nos microscopiques velléités et activités au petit orteil de son éternité. Cette vérité naturelle est bizarrement apaisante…
Désolé, prendre le train après plusieurs jours de déconnexion, ça fait ressurgir mon bouillon poético-philo-intello-mélancolico-guimauve. Tout ça.
C’est pas grave, ça peut arriver à tout le monde.
Moi ze l’aime bien ton bouillon !
T es meilleur en bouillon qu en photo alors